Dewi Sri

Voyager est selon moi le plus beau moyen de plonger au cœur de soi. Et je crois que Bali est la destination idéale pour se (Re)découvrir.

Ces dernières années, j'ai vraiment perdu de vue l’essentiel. Je me suis laissée formater par cette société occidentale qui prône le "toujours plus", dans cette quête de la matérialité, en oubliant que le bonheur se trouvait dans la simplicité.

Je me suis noyée dans le travail, par peur d’être confrontée à mes émotions et de souffrir, en délaissant le plus important : l’amour, l'amitié, la famille.

Récemment, j’ai lu que deux seuls sentiments existent : la peur, et l’amour. Et que le seul responsable de notre souffrance, C'est nous-même.

Je crois bien que j'ai sauté dedans à pieds joints.

L’année dernière, je visais l’abondance  financière, en étant persuadée qu'elle me rendrait heureuse, car je pourrais profiter davantage. Quel leurre…

Je suis tombée dans un cercle vicieux infernal, sans fond et sans fin. Ce mode de fonctionnement m’apportait , à l’inverse, toujours plus de frustration.

Ce voyage à Bali a été une ouverture sur une autre vision, qui laisse enfin place à une valeur plus forte que tout : l’amour.

Les gens ici sont tellement généreux. Ils donnent le peu qu’ils ont avec le cœur, et sont heureux de le faire. Ils vous introduisent dans leur culture, vous convient à partager un repas en famille , vous invitent à célébrer lors de leurs cérémonies ... Et c'est eux qui sont reconnaissants envers vous de ces expériences.

Cette bonté me touche toujours en plein cœur.

A chacune des mes immersions je me sens un peu plus nouvelle, dépouillée de toutes ces couches qui forment ma carapace.

Je sens que tout mon système de compréhension, de reconnaissance, d'amour, basé sur la société occidentale s’effondre, pour laisser place à une vision nettement plus douce de l'humanité.

Un monde sans frontière entre les âges, les origines, les sexes, oui la bienveillance et la solidarité règnent en maître.

Cela dit ce cheminement n’est pas des plus agérables, car il demande de perdre tous ses repères, son mode de fonctionnement, pour accueillir l'inconnu.

Lâcher prise est un travail de longue haleine, mais quand on y parvient, c’est un vrai retour à sa nature profode. Une rencontre avec la sérénité, mais aussi avec son âme & son essence.

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